Lutte contre l'illetrisme et développement d'un socle de compétences

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Lutte contre l’illettrisme et développement d’un socle de compétences - Partage d’expériences d’OPCA et FONGECIF 18/11/2014 - page 45
Pratiques d’Ingénierie | Mobiliser l’offre de formation
Constituer un RÉSEAU d’ORGANISMES DE FORMATION formés et outillés
DES PRATIQUES AU SEIN DU RESEAU
DES CONSTATS ET DES PRECONISATIONS
Sur certains territoires, il y a peu d’organismes qui sont en
capacité de répondre sur la question des compétences clés.
Dans certains cas :
• Le manque de connaissance de l’entreprise.
• Le peu d’habitude à gérer un parcours certifiant.
Une professionnalisation à développer ; les opérations mo-
bilisant deux types de prestataires montrent que :
• Les prestataires techniques doivent se professionnaliser
pour construire leur ingénierie pédagogique avec l’approche
des compétences clés en situation professionnelle.
• Les prestataires généralistes doivent se professionnali-
ser sur la relation avec l’entreprise et la connaissance
des situations de travail afin de contextualiser les ap-
prentissages et répondre aux attentes des salariés et des
entreprises.
Pour les formations sur temps de travail, le rythme dis-
continu des formations est un frein à l’acceptation de
l’autorisation d’absence donnée par l’employeur. Celui-ci
devra organiser le planning de travail du salarié en tenant
compte de ses allers-venus hebdomadaires pour des
activités qui ne le permettent pas toujours. (Exemple des
salariés du bâtiment travaillant sur chantier à la semaine).
Un rythme trop irrégulier dans le temps ne permet pas
toujours de maintenir la mobilisation du salarié à la
formation et favorise le risque d’abandon de parcours.
Un manque de temps pour rencontrer les organismes de
formation et échanger sur nos pratiques respectives pour
une meilleure connaissance mutuelle et ainsi augmenter
la réactivité face à la problématique rencontrée par le bé-
néficiaire.
Difficulté à identifier des OF qui permettaient une entrée
et sortie permanente, les organismes préférant privilégier
des groupes constitués.
On a constaté des pratiques «d’auto formation» non per-
tinentes pour ces apprentissages.
Dossier plus facile à gérer par les réseaux d’organismes
de formation type AFPA, GRETA ou AFPI compte tenu de
leur organisation. (Nous avons retenu des «petites struc-
tures hyper spécialisées » mais qui ont plus de difficultés
à «commercialiser » le dispositif).
La répartition de l’offre de formation sur les territoires :
certains bassins d’emploi ne détiennent pas d’offre spé-
cifique sur socle. Ceci constitue une difficulté car les
personnes relevant de ce dispositif sont souvent peu
autonomes et surtout pas très mobiles.
Le besoin de réactivité très forte des organismes de
formation, généralement acquis par des organismes
aguerris beaucoup moins pour des organismes qui se posi-
tionnent pour la première fois sur cette offre de formation
spécifique.
La question du temps de formation hebdomadaire (et
donc de l’offre de formation) est un sujet sensible.
La répartition de l’offre de formation Illettrisme sur les
territoires n’est pas forcément bien équilibrée.
Les organismes de formation (OF) dit «experts » sur la
thématique de l’illettrisme ne maitrisent quasiment pas
le RCCSP de l’ANLCI. Une appropriation et prise en main
s’avère nécessaire du RCCSP par les OF.
Ces OF souvent issus du secteur non marchand ont des
difficultés à appréhender le monde économique et la
formation de salariés d’entreprises => une méconnais-
sance du monde économique est souvent constaté sur les
territoires.
Nous éprouvons des difficultés à trouver des organismes
de formation apportant des réponses opérationnelles de
proximité et répondant aux spécificités des entreprises du
transport.
Des grandes inégalités territoriales existent : tant dans
le nombre d’organismes de formations mobilisables,
notamment en zones rurales, que parfois dans la qualité
des formations.